psdLe continent africain a franchi la barre  de un milliard d’âmes en 2009 avec un PIB le plus bas au monde en parfaite contradiction avec sa croissance démographique exponentielle depuis  le début des années 80. Frappée à plusieurs reprises par des pandémies tels le sida, le choléra, Ebola, etc.En plus de l’insécurité, l’Afrique est confrontée au réchauffement climatique à la clé des crises alimentaires endémiques, sans oublier le faible taux de scolarisation faisant de l’éducation, un autre défi majeur, qu’il faille,en un temps trois mouvements, prendre le taureau par les cornes, car son avenir en dépend.

De ce qui précède, l’ONG PAGE VERTE consciente et soucieuse du développement environnemental de l’Afrique se permet d’emboîter le pas à l’Europe qui a déjà instauré dans son système éducatif depuis les années 2000,  l’éducation à l’environnement et au développement durable. Prévenir et faire du développement durable une perspective pour le plus grand nombre, nécessite une prise  en compte de l’équité sociale, de l’efficacité économique et de la qualité de l’environnement. Gérer sainement et durablement sans en abuser l’environnement et le social tout en préservant les ressources naturelles à long terme et  limiter les impacts environnementaux.  Le développement durable concerne tout le monde: les industriels, les économistes et les élèves, chacun doit contribuer à la gestion et à la protection de l’environnement.

L’ONG PAGE VERTE entend faire de l’éducation à l’environnement et au développement durable un outil de changement de mentalité, de la maternelle en terminale, de transformation et d’innovation du système éducatif africain. Instaurer l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les programmes scolaires de la primaire au secondaire et faire de chaque élève un écocitoyen. Former les futurs citoyens afin de promouvoir leur écorégion et leur communauté. Enfin, sensibiliser et apprendre aux communautés à trier leurs déchets depuis les ménages et les faire recycler. L’Afrique, à l’instar des pays développés, se doit de faire de la protection de l’environnement une priorité car elle subit déjà l’impact des problèmes environnementaux et les effets du réchauffement climatique. « Ce qui a été détruit  par l’homme, doit être réparé par l’homme » dixit Idriss Deby Itno, Président Tchadien  au sommet de l’eau à Marseille en 2011.